Suite aux changements économiques qui résultent du développement de l’économie numérique et notamment pour faire face à la concurrence et répondre à des problématiques liées à leur organisation, les entreprises doivent procéder à une transformation numérique.
- – La transformation numérique apporte des avantages pour les entreprises de toutes tailles et de tout secteur.
- – Le développement de l’économie numérique et son impact sur l’économie mondiale aurait donné lieu à une nouvelle révolution industrielle.
- – Son importance sur l’industrie a entraîné des nouvelles tendances et des nouveaux concepts pour optimiser le fonctionnement des entreprises, c’est le projet de l’industrie 4.0.
La-Tribune Economique (De la transformation numérique à l’Industrie 4.0) – lors du 25e Forum International de Réalités, ayant pour thème « la Tunisie face aux mutations géopolitiques à l’ère de la digitalisation », parmi les différents sujets abordés, lors des tables rondes, un thème d’une importance capitale pour les entreprises, a été abordé par Karim Ahres, vice-président de Connect Digital en Tunisie, et ce, sous l’intitulé :
De la transformation numérique à l’Industrie 4.0
Le développement de l’économie numérique, son dynamisme et sa diffusion horizontale dans l’économie, engendre de nouveaux comportements et de nouvelles attentes. Pour faire face à ces mutations, une transformation numérique des entreprises est nécessaire. Cette transformation requiert beaucoup d’adaptation de leur part et elle ne concerne pas seulement un aspect technologique mais nécessite également une transformation des usages, de l’organisation et de la culture.
Un carrefour de trois grandes transitions
Dans ce cadre, Karim Ahres, un expert dans le domaine du digital, est intervenu sur les différentes innovations dans l’industrie 4.0, en parlant de carrefour de ses trois grandes transitions.
- La première transition est numérique, selon Si Karim, avec le développement de l’Internet des objets (IoT) et les différents réseaux de connexions dont la 5G, l’Intelligence Artificielle (IA), l’impression 3D, l’AR-VR…
- La deuxième transition est écologique, environnementale et énergétique. En ce sens, M. Ahres a précisé que cette transition reflète une performance en termes de consommation aussi en termes de déchets.
- La troisième est la transition collaborative, où l’homme serait au cœur de l’industrie des technologies web 2 et web 3 qui favorisent l’intelligence collective, la cocréation, les relations entre les entreprises, les clients, les fournisseurs…
Il est impératif d’éliminer les obstacles qui freinent l’énergie des jeunes talents, voire la Réglementation de change et l’absence d’ouverture à l’international
Karim Ahres affirme qu’aujourd’hui, nous sommes passés à un monde où il faut travailler en collaboration et en intelligence collective. L’Industrie 4.0 est l’affaire de tous. Et la 5G, qui offre des possibilités d’utilisations énormes et de création de valeur, constitue une importante opportunité pour l’industrie 4.0
- Mais en Tunisie, beaucoup d’obstacles nous freinent et nous empêchent de réussir dans ce domaine, telles que la Réglementation de change, l’accès au financement, l’absence d’ouverture à l’international ainsi que de l’open sky…
- A cet égard, il a estimé qu’il faut laisser notamment les jeunes, travailler, parce que les industriels, d’un côté, et les technologies et l’innovation, de l’autre, existent déjà.
- De même, il faut que l’Etat, les instances de régulation, les entreprises privées et les startups travaillent en étroite collaboration.
K. Ahres: »Le problème en Tunisie est que l’on s’arrête au stade des idées, sans les mettre en œuvre »
« La Tunisie est un pays d’innovation, mais le problème est que l’on s’arrête au stade des idées, sans les mettre en œuvre, par la suite. L’enjeu est donc double. Il est primordial de rattraper le retard de l’industrialisation et de faire en sorte que toutes ces technologies deviennent une source d’innovation et de compétitivité ».
SB avec IZ / EM
