Papier scolaire : la SNCPA double sa production pour répondre aux besoins nationaux

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La-Tribune Economique (SNCPA) – La présidente-directrice générale de la Société Nationale de cellulose et de papier alfa (SNCPA) à Kasserine, Samia Briki, a affirmé que la société est disposée à produire le papier destiné à l’impression des manuels et cahiers scolaires au titre de la rentrée scolaire 2025-2026, en fournissant une quantité de papier d’environ 10.500 tonnes.

Elle a indiqué, à l’Agence TAP, lundi, que la société a réussi, durant l’année scolaire en cours, à honorer ses engagements en fournissant, avant la date limite, les quantités requises de papier pour l’impression des manuels scolaires de la rentrée 2024-2025, avec un total de 5.370 tonnes, contre 4.200 tonnes de papier l’année précédente.

“Des perspectives d’avenir prometteuses commencent à se profiler pour la société, suite à la visite du chef de l’Etat en janvier 2024”, a estimé Briki, à la faveur d’une mise à jour de l’étude de réhabilitation de l’entreprise sur la base de données scientifiques et réalistes, dans le but de la développer et d’assurer sa pérennité.a

Elle a souligné que l’étude stratégique de restructuration de la SNCPA de Kasserine a été abordée à plusieurs reprises lors de conseils ministériels, mais aucune décision n’a été prise à ce sujet.

Elle a précisé que l’étude stratégique de la réhabilitation de l’usine de la SNCPA comprend trois axes principaux : L’assainissement financier, L’assainissement social, et l’investissement dans le renouvellement des trois unités de production de l’usine.

Pour rappel, l’étude stratégique de restructuration de la SNCPA a été réalisée en 2013 par un bureau d’études spécialisé et a été soumis aux gouvernements successifs, mais n’a pas encore été mise en œuvre à ce jour.

La SNCPA de Kasserine est en proie depuis 2008, à des difficultés techniques et commerciales majeures, notamment l’usure et le vieillissement de ses unités de production et équipements, ce qui a conduit à la perte de nombreux marchés nationaux et internationaux.

Elle fait également face à une accumulation de dettes auprès de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), du district de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), ainsi que de certaines banques.